L'exil, roman (1)
Finalement parti loin de moi-même et des autres
Rien ne me retiendra désormais au sol
Je suis comme ces oiseaux que l’on voit le soir sur la plage
Ils s’en vont on ne sait où loin surtout
Récit d’une parole déstructurée je veux dire l’absence la présence et les larmes
Les larmes c’est un détail qu’on oublie vite après plusieurs mois en mer
Les armes elles plutôt se remettent à parler dans l’esprit vagabond
Épuisé après tant de périples d’enfermements multiples
Si l’amour existe vraiment je ne voudrais même plus le rencontrer
C’est un magicien pervers et gourmand