L'Exil, roman (16)

Jour 50

Je suis arrivé en mai ici

Rome ton absence me tient compagnie

Nous sommes en plein cœur de l’été

Mais il n’y aura plus jamais d’été pour moi

Je resterai prisonnier d’un éternel hiver

On a essayé de m’attaquer à la villa hier

On a attaqué « le Romain » comme ils disent

Heureusement mes esclaves sont robustes

Ils ont repoussé les assaillants

Des Thraces hirsutes ou des Sarmates en guenilles je ne sais

Je me perds dans le nom de ces peuplades primitives

Comment le Souffle créateur a pu permettre à une aussi horrible engeance d’exister

Question d’équilibre cosmique j’imagine

Le Bien ayant besoin du Mal pour exister

La Sympathie de l’Antipathie pour parler comme mon Maître Nigidius Figulus

Qu’aurait il fait en de pareilles circonstances ?

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