L'Exil, roman (18)

L’aube avait des allures de crépuscule

Il fallait donc continuer à vivre étrangement

Le malheur m’apportera la liberté

Le Pont Euxin s’agitait péniblement déjà des oiseaux au loin s’échappaient vers d’autres horizons ce monde est une prison me suis-je dit aussi ai-je toujours été en exil aussi fou que cela puisse paraître mais c’était vrai

Je me rappelle Corinne et son regard languissant pourquoi les bonnes choses ont-elles toujours une fin je me souviens avoir toujours eu la hantise de la fin - des choses qui finissent.

Quand je dis bonjour à quelqu’un je suis déjà anxieux à l’idée de lui dire adieu ou au revoir.

La finitude ancrée au milieu du monde.

Figée, incarcérée.

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