Sans nouvelle du cosmos
Etres passagers sans futur nous ne laissons que des traces numériques dans un ciel obscur
Si quelqu’un se souvient de nous un jour, il aura été maudit par quelque mystérieux mage
Nous sommes sans nouvelle du cosmos, jour après jour, échoués sur cet Enfer sans fin
Quand nous apercevons une lueur au loin, nous la remarquons à peine,
Comme un soleil vain venu des profondeurs
Oui, nous avons lutté jusqu’ici mais les forces nous abandonnent, désincarnés, destructurés
Et pourtant le chant de l’écriture nous porte, seule matrice de sens pour la matière
La Forme triomphe de la Vérité, le Mensonge recouvre tout
Les lendemains seront pour une autre fois
A bientôt sur la Terre, dit-il, nous nous retrouverons sous un ciel limpide et candide
Nulle pureté ne pourra assouvir le Sens